On 2013-03-05, at 12:01 PM, Erick Lavoie erick.lavoie@gmail.com wrote:
Le 13-03-05 11:02 , Marc Feeley a écrit :
On 2013-03-05, at 10:50 AM, Erick Lavoie erick.lavoie@gmail.com wrote:
Dans un billet de blog de Bryan Cantrill's, auteur de DTrace:
In talking to Lars, Kasper and Erik about how they ended up in Aarhus a common theme emerged: all had — in one way or another — been drawn to work with Professor Ole Lehrmann Madsen on the VM for the BETA language.
I suppose I shouldn’t be surprised that this cluster of engineers has a professor and a university at its root; Brown’s Tom Doeppner has served a similar role for us, with his CS169 giving rise to an entire generation of OS innovation. The two schools of engineers share much in common: both are highly technical and close-knit — but with a history of being open to newcomers and an emphasis on developing their junior members. (Of course, the difference is that we of the CS169 School don’t all live in Providence.) And the intersection of the two schools is particularly interesting: VMware’s seminal ASPLOS paper is a joint product of Keith Adams of the CS169 School and Ole Agesen of the BETA School.
Emphase en gras de ma part.
Peux tu expliquer ton emphase? Est-ce un clin d'oeil aux nouvelles recrues récentes (Emmanuel, Alexandre, Nicolas, Pierre-Luc, et Min)? Ou est-ce un clin d'oeil au groupe en général que le travail sur les VM c'est captivant et ça forme des informaticiens de haut niveau? Ou autre chose?
Chacun peut avoir une interprétation différente du passage. La mienne c'est que pour avoir un maximum d'impact, un laboratoire universitaire devrait focuser sur le mentorat efficace de ses membres, en particulier les nouveaux, dans l'objectif de créer une communauté soudée et hautement compétente.
Il ne faut pas confondre les différents rôles que peuvent avoir les membres d'une équipe.
La relation mentor/mentoré s'utilise souvent dans les entreprises pour la formation du nouveau personnel (qui prend la relève du personnel qui prendra sa retraite).
Dans la relation professeur/étudiant l'objectif c'est de transmettre à l'étudiant des connaissances spécifiques que maîtrise le professeur (à noter que dans cette relation c'est l'étudiant qui paye (indirectement) le professeur qui est d'un certain point de vue au service de l'étudiant).
Finalement il y a la relation directeur-de-recherche/étudiant-boursier où l'objectif est de découvrir des nouvelles connaissances et les diffuser (publication de contributions scientifiques). À noter que dans ce dernier cas, l'étudiant boursier reçoit un salaire pour travailler sur un projet de recherche spécifique dirigé par le directeur. Ce n'est pas souvent dit explicitement, mais je tiens à le souligner pour que ce soit clair, que la bourse de l'étudiant provient de subventions qui ont été octroyées au directeur de recherche pour qu'il poursuive ses recherches sur des sujets spécifiques (projets énoncés dans les demandes de subvention). C'est le directeur qui est responsable de s'assurer de l'utilisation appropriée des subventions (souvent obtenues de fonds publics) pour atteindre ses objectifs de recherche. Il est important que l'étudiant boursier comprenne son rôle dans ce processus de recherche, c'est-à-dire d'aider le directeur à atteindre les objectifs de recherche. Il faut reconnaître que dans ce processus le directeur et l'étudiant seront gagnants, car le directeur obtiendra des résultats (contributions scientifiques) et l'étudiant obtiendra en plus des connaissances, de l'expérience, de l'autonomie et un diplome.
Je suis d'accord qu'un professeur, quelle que soit la relation, a avantage à agir comme mentor envers les étudiants pour qu'ils deviennent plus connaissants dans le domaine et plus autonomes. Cependant, je ne suis pas d'accord qu'il faut focuser sur le mentorat pour avoir le maximum d'impact scientifique. Les besoins des membres d'une équipe peuvent varier énormément d'un individu à l'autre (je dirais même que certains sont allergiques au mentorat). D'autre part, dans un projet de recherche, il y a des phases où le besoin de mentorat est moins élevé (par exemple, dans notre domaine, dans les phases de "codage" et de rédaction).
Marc